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Les 2 dernières nouvelles

LA DURANCE N°127 -  Printemps 2024



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  • Papeterie RECTO-VERSO
    Place de la Mazelière à EMBRUN

     
SOMMAIRE 
   
1 Editorial
2 Photo d'Antan
4-8 Parfois, le réseau férré... ça marche !
9 Les fêtes des quartiers : 
La Saint-Marcellin en avril 1924
10-11 En 1900 et quelques...
12 Mandatures 1959-1965 et 1965-1971
13 Évènements 2024
14-15 Un embrunais dans l'histoire :
Le baron Anthoine : une vie réussie ! (première partie)
16 Les réclames


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       Toutes les pages de couverture et tous les sommaires  des numéros de LA DURANCE   de 1991 à 2022

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AFFICHE CAUSERIE 29 MARS.jpgCauserie Patrimoine :
 

MEMOIRES DE SIEUR DE PONTIS

 trois siècles d’édition de 1676 à 2018
 

Par Michel Baudry

Vendredi 29 mars - 18h


SALLE VAUBAN – 1ER ÉTAGE DE LA MANUTENTION       

GRATUIT – SANS RÉSERVATION

L’histoire s’écrit aussi avec les femmes !


 

Sieur_de_Pontis.jpgLouis de Pontis (1583-1670), un enfant du pays, entre dans la carrière militaire à l'âge de 16 ans, après avoir servi 3 rois, il se retire à Port Royal en 1653 y rencontre Pierre Thomas Du Fossé qui se charge de rédiger ces souvenirs.

 

Ils seront édités une première fois en 1676 soit 6 ans après sa mort, depuis cette date une vingtaine de rééditions plus ou moins modifiées ont été réalisées jusqu’à nos jours.

C’est l’histoire de ces mémoires, source précieuse d'informations sur la vie en France au XVIIe siècle et sur l'histoire de la France à cette époque, qui vous sera comptée.
 

Informations Lise Dhorne : Pôle Animations Culturelles : 04 92 44 30 87 



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Les 3 derniers billets

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 23 mars 2024 (Bernard Brabant)
 

 Au cœur de l’affaire de la dinde de la place Dongois

Cela s’est passé le 27 novembre 1891, place Dongois. L’hebdomadaire La Durance de l’époque a titré : “Histoire d’un crime”. Un titre ironique pour une affaire passée en justice. Pas en cours d’assises, non, seulement au tribunal de police. La victime n’était qu’une pauvre dinde.


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À coups de balai, elles volèrent dans les plumes de la dinde… Dessin Le DL/Bernard Brabant.

La dinde appartenait au camionneur Royer. Comme il ne lui donnait rien à becqueter, elle picorait de quoi se remplir le gésier entre la rue des Veillées et la place Dongois. À cette époque, Embrun se prenait pour une ville et avait un commissaire de police. Son dada était de veiller à la propreté des rues et ruelles. C’est pourquoi il appréciait cette dinde vagabonde. Il estimait qu’elle participait au nettoyage en avalant les déchets balancés derrière les réverbères par les indélicats. Cela n’en faisait pas une dinde dodue. Non, elle restait maigre. Un jour, notre dinde dégourdie se faufila par un portail entrouvert. Elle découvrit un paradis pour dinde. Un jardin avec des rangées de salades, petits pois et autres délices. Dès qu’elle le pouvait, elle se faufilait pour visiter ce jardin d’Éden. Vous pensez bien que se faire voler par une volaille déplut aux demoiselles Raviol, propriétaires dudit jardin. Elles décidèrent de se débarrasser de l’oiseau de malheur.

Un commissaire dindophile

Le vendredi 27 novembre 1891, à coups de balai, elles volèrent dans les plumes de la dinde venant faire son petit tour gastronomique. La bête se défendit becs et ailes. Elles appelèrent en renfort leur locataire, Madame Rolland. On a beau être dure à cuire, le cœur de la pauvre dinde lâcha. La bête fut plumée.

Les commères du quartier gloussèrent d’indignation. Leurs cancans arrivèrent aux oreilles du camionneur Royer. Il alla trouver le commissaire de police dindophile qui se rendit chez les demoiselles et ladite Madame Rolland. Sur sa table, les poulets découvrirent le corps du délit : celui de la dinde. Madame Rolland fut amenée au poste. C’était une dame respectée. Son mari avait été assassiné quelques mois auparavant au Tonkin. La veuve dindicide passa devant le tribunal et fut acquittée en première et seconde instances. Car le camionneur avait fait appel.

La Fontaine écrivait “Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir”. La pauvre dinde, qui n’était que de basse-cour, fut sacrifiée sur l’autel de la justice. Comme concluait le journal La Durance  : “Qu’importe, pauvre dinde, je crains fort que malgré la sympathie qu’on te témoigne, tu ne sois comme toujours la dinde de la farce !”


On peut consulter La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


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Publié le 26/03/2024 18:52  - aucun commentaire -   |     |

► Bientôt, la place Barthelon se fera une jeunesse !
 

Souvenons-nous : MARS 2003 (il y a 21 ans)
 

La place Eugène Barthelon à Embrun : Non, ce n'est pas suite à un bombardement, mais les travaux de réfection à l'occasion de la mise en secteur piétonnier de la place en 2003
 

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Publié le 13/03/2024 06:44  - 1 commentaire -   |     |
Que s’est-il passé il y a 100 ans  -  par Bernard_Brabant

►Article paru dans LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ du lundi 11 mars 2024 (Bernard Brabant)
 

 Que s’est-il passé il y a 100 ans ?

À Baratier, on se met enfin d’accord sur l’emplacement du monument aux morts. À Embrun, on organise un bal qui fortifie les muscles et le moral. Des publicités prennent soin de notre santé et de notre portefeuille. Voilà ce que l’on peut lire dans l’hebdomadaire embrunais La Durance en mars 1924


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En mars 1924, La Durance rapporte que les chefs de famille, convoqués par le maire, se sont enfin mis d’accord sur l’emplacement du monument aux morts.  Photo Le DL/B.B.

Il y a 100 ans, dans l’hebdomadaire La Durance un article nous apprend que le maire de Baratier, Monsieur Blanc, a convoqué les chefs de famille de la commune. Les 32 membres présents lors de la réunion qui s’est déroulée fin février se sont mis d’accord sur l’emplacement du monument aux morts et ont ouvert une souscription.

Un bal de village “pas une copie maladroite des dancings jazz-bandesques des grands centres”

À Paris, les délégués anglais, belges, hollandais et français se rencontrent pour décider de la date du passage à l’heure d’été. Ce sera la nuit du 29 au 30 mars. Tous les pays sont d’accord… sauf l’Angleterre qui changera d’heure au mois d’avril.

Mardi gras, tombe un 4 mars. À cette occasion, l’Union sportive embrunaise organise un bal masqué. “Il sera l’exemple de ces plaisirs sains et familiaux, comme en connaissent encore nos petites villes, et non pas […] une copie maladroite des dancings jazz-bandesques des grands centres”, se réjouit le journal. Car c’est un bal “où l’on se sent heureux d’être homme, d’être français, d’être provincial. […] Non seulement les danseurs fortifieront leurs muscles et leur moral, mais ils aideront les jeunes embrunais à devenir robustes.” Rien que ça.

Il n’y a pas que le bal, qui est bon pour la santé. “Voulez-vous avoir le sourire ? Le teint frais ? Le sang pur ? Prenez deux ou trois fois par semaine, le soir en vous couchant, une infusion de thé des moines de Boscodon.” Voilà ce que promet le pharmacien embrunais Masson dans une publicité. Le nom qu’il a donné à sa boisson tient du conte d’apothicaire : à cette époque, dans l’ancienne abbaye délabrée, il n’y avait pas plus de moines que de théiers.

Dans une autre publicité, “l’éminent spécialiste de Paris en prothèse oculaire et auriculaire, M. Daumont” promet de faire entendre les plus sourds. “Après un examen minutieux et mathématique”, il peut vous rendre la vue normale. “Il sera présent à l’Hôtel des négociants le 29 mars.”

Une autre publicité annonce qu’on peut nous acheter des peaux d’écureuils bien séchées et tendues. Voilà une façon bien cruelle de se servir d’un écureuil pour mettre de l’argent de côté. C’était avant la Caisse d’épargne.
 


On peut consulter La Durance en ligne sur le site des Archives départementales des Hautes-Alpes.


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Publié le 11/03/2024 11:17  - aucun commentaire -   |     |

Les mots de l’Embrunais et du Savinois :

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Les mots de l’Embrunais et du Savinois :
origines et histoire, étymologies

(Jean-Marie MICHEL)


Pour retrouver les origines et étymologies de noms, tels Parpaillon, Manins, Séyères, choucas, Noiret et autres à travers les thèmes de la montagne, l’eau, les villages et lieux-dits, les activités humaines, la vie économique, la faune et la flore, etc..
 

Description de l’ouvrage : 154 pages, format 21/29, couverture souple; 17,00 €.

►En vente : Librairie Charabia, place Saint-Marcellin - 05200 EMBRUN

Zone décrite : 12 communes :
Baratier, Châteauroux-les-Alpes, Crévoux, Crots, Embrun, Les Orres, Puy-Sanières, Puy-Saint-Eusèbe, Réallon, Saint-André-d’Embrun, Saint-Sauveur, Savines-le-Lac.

Plus de 1000 mots traités.

►Suite à des recherches chez de nombreux auteurs, j’ai essayé d’éclaircir l’origine de noms divers : montagnes, cols, torrents, lieux-dits, habitations, activités et métiers représentés localement, etc.
Je suis remonté aussi loin que possible : occitan, vieux français, latin, grec, celte et indo-européen, chaque fois que possible. Les linguistes n’apportent pas toujours des réponses convergentes, des lacunes ou interrogations subsistent, mais les hypothèses émises sont stimulantes…


(Jean-Marie-MICHEL est un embrunais, membre de notre association l'A
.S.E.P.E).

 

Renseignements : 04 92 43 20 91.

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